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    La carte de l'Argentine, c'est ici

  • Mercredi 2 mai, 12 heures de bus sont au programme de notre journée. C’est le prix à payer pour rejoindre Ushuaïa, la ville la plus australe du monde ! On roule au milieu de la steppe. Le bus empreinte un ferry et après 30 minutes de traversée, nous voilà en Terre de Feu. La vue ne change pas tellement : des steppes encore plus immenses avec parfois des exploitations (des estancias). Après avoir brillamment passés la frontière au poste de San Sebastian, nous foulons le sol argentin. La route se poursuit en minibus avec un chauffeur qui se croit dans un rallye. On atteint Ushuaïa avec la nuit après 10h de route au final. On trouve non sans difficulté notre petit appartement chez notre hôte, Edouardo, petit argentin fort sympathique.

    Jeudi 3 mai, Edouardo nous avait parlé d’une excursion pour voir des manchots mais en fait, il s’est trompé, ils sont déjà partis vers des contrées plus chaudes au nord. Ca y est, c’est certain, nous ne verrons pas les immenses colonies de manchots… On fait quand même une petite sortie en bateau sur le canal Beagle. On navigue au milieu des montagnes avec la vue sur Ushuaïa.

    Ushuaïa, la fin du monde

    On passe près de colonies d’otaries et de cormorans. Il y en a plein et les otaries sont énormes. (une vidéo en cliquant ici) On fait une halte sur un îlot du canal à la végétation sèche et fouettée par le vent ; comme nous d’ailleurs, on se les gèle, on ne s’attarde pas. Le bateau repart de plus belle en direction d’un phare perdu dans cette nature figée.

    Ushuaïa, la fin du monde

    De retour sur la terre ferme, on se balade un peu dans les rues d’Ushuaïa. C’est une sensation agréable de déambuler dans cette ville emblématique à la lumière particulière : en effet, ici, à proximité du pôle sud, le soleil ne monte jamais très haut dans le ciel. D’ailleurs, dans les rues, on voit de nombreuses publicités pour des croisières en Antarctique, mais ce n’est plus la bonne période… Le ciel étant dégagé, on décide de prendre de la hauteur : un taxi nous monte au niveau d’une piste de ski sur les hauts d’Ushuaïa au lieu dit du glacier Martial. On marche un peu et on admire la vue ; c’est joli mais ça casse pas des briques… et aucune trace du glacier.

    Ushuaïa, la fin du monde

    Vendredi 4 mai, on avait prévu d’aller faire un tour dans le parc national Terre de Feu mais l’entrée et le transport étant trop chers, on décide de se promener dans la ville et d’aller au musée. Le musée, très intéressant, retrace l’historique de la Terre de Feu avec notamment les nombreux naufrages passés. Une partie du musée traite également de l’Antarctique, le tout aménagé dans une ancienne prison. Le soir venu, au dit au revoir à Edouardo car le lendemain on s’envole pour El Calafate, en Patagonie argentine, cette fois. C’était 2h d’avion ou 18h de bus avec 2 passages de frontière ; sur ce coup, on n’a pas joué les routards fauchés et on pris l’option avion !

    Ushuaïa, la fin du monde


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  • ... ou comment terminer notre découverte de la Patagonie en beauté !

    Samedi 5 mai, nous atterrissons à El Calafate pour passer nos derniers jours en Patagonie. On prend tout de suite une navette pour rejoindre El Chalten, petit village créé de toutes pièces en 1985, au nord du parc national Los Glacieres. A la différence du Torres del Paine, où il faut marcher et dormir en refuge (ou camping) à l’intérieur du parc, à El Chalten, on peut marcher la journée et rentrer dormir au village le soir. On se programme deux bonnes randos.

    Dimanche 6 mai, on attaque une première marche au Lago Torre. On a du mal à se mettre en route, ça monte un peu au début mais on prend vite le rythme. Autour de nous s’étend toujours la belle Patagonie : ses steppes, ses arbres aux couleurs de l’automne et ses montagnes aux cimes enneigées. Au bout de 3h, on atteint le Lago Torre.

    El Chalten et le glacier Perito Moreno...

    C’est chouette, on est au pied du glacier Torre et il y a plein de petits icebergs dans le lac (une vidéo ici). On mange notre sandwich, on prend quelques photos mais les trois pics granitiques des Torre restent cachés derrière les nuages… Ce n’est pas grave, on fait une bataille de glaçons.  On se dépêche de redescendre pour découvrir notre nouveau président !

    Le soir, pour reprendre des forces pour le lendemain, on va se manger une grosse parilla : plein de viandes bien grillées au barbecue. Comme au Chili, la viande est excellente !

    Lundi 7 mai, le réveil sonne tôt, on déjeune et on commence à marcher avec la nuit et les frontales ! Durant la première montée, le soleil commence à se lever. On atteint le lago Capri où parfois on peut voir un reflet du mont Fitz Roy lorsque c’est dégagé et qu’il n’y a pas de vent. Mais ce n’est pas le cas aujourd’hui : nuages et vent ! On ne s’attarde pas et on continue d’avancer. Ca ne monte plus, on évolue entre les montagnes, les rivières et les petits lacs. On arrive à l’ascension finale… On nous avait prévenus : ça grimpe bien en lacets pendant 1h et plus on se rapproche du sommet, plus la couche de neige s’épaissit. Heureusement, nous avons loué des guêtres pour nous protéger un peu. (mais bon c’est pas terrible !) Après tous nos efforts, nous sommes récompensés (Gueg quelques minutes avant LN) car en arrivant au sommet, la vue se dégage et c’est magnifique. Un petit lac d’un beau bleu à la base du Fitz Roy et des pics granitiques voisins.

    El Chalten et le glacier Perito Moreno...

    On profite de cet endroit magique pendant une heure. Il faut bien redescendre, on prend notre temps et on se retourne souvent pour admirer le Fitz Roy qui brille au soleil.

    Encore deux belles marches, et près de 40km en deux jours. On devient de grands randonneurs !!! Mais il faut dire que le cadre s’y prêtait bien.

    Mardi 8 mai, nous rejoignons El Calafate pour achever notre exploration de la Patagonie par le Perito Moreno, fameux glacier.

    Mercredi 9 mai, nous partons en bus pour le glacier. Cet époustouflant glacier mesure 30km de long et 5km de large. On monte à bord d’un bateau qui navigue vers sa partie sud. Plus on s’en approche et plus on se rend compte de la taille du monstre : le front mesure 60m de haut ! C’est une vision incroyable.

    El Chalten et le glacier Perito Moreno...

    Ensuite, on va marcher sur les nombreuses passerelles permettant d’observer toutes les parties du glacier. Le champ de glace n’est pas seulement impressionnant pour les yeux, mais également pour les oreilles. Et oui, le glacier est en perpétuel mouvement : il avance en moyenne de 2m par jour. On peut ainsi écouter cette force de la nature : de nombreux sons de mouvement de glace se font entendre. De plus, des morceaux de glace se détachent régulièrement du front et chutent dans le lac dans un fracas gigantesque ! Quel beau spectacle !! Pour une vidéo, cliquez ici !

    Jeudi 10 mai, journée repos et détente à El Calafate. On en profite pour déguster une spécialité argentine : le submarino, verre de lait chaud dans lequel on plonge une barre (sous-marin) de chocolat qui fond doucement. Un régal !

    Vendredi 11 mai, nous quittons avec tristesse la Patagonie que nous avons beaucoup aimée, direction Buenos Aires et le Nord de l’Argentine et du Chili.


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  • Nous ne pouvions pas arriver dans une ville avec plus d’a priori que Buenos Aires. Tout le monde y était allé de sa petite mise en garde pour notre séjour dans cette ville réputée « très dangereuse » : attention si quelqu’un vous crache dessus et vous propose de l’aide ensuite ; préparez toujours un petit peu de monnaie à donner à un éventuel agresseur ; restez bien dans les rues et quartiers touristiques ; mettez votre sac à dos devant vous… etc. Très bien pour aborder sereinement une ville !!!

    Heureusement nous avons eu la chance d’avoir une réponse positive de couchsurfing et nous avons ainsi pu découvrir la ville d'une façon différente de d'habitude en nous immergeant complètement dans la vie de Pablo et Mily un couple de jeunes argentins (enfin argentin-brésilien). Ils nous ont reçus comme des rois et nous avons visité la ville le premier jour en leur compagnie, ce qui nous a permis de nous sentir plus en sécurité !

    Buenos Aires

    Nous avons commencé par le quartier le plus typique de la ville : La Boca. Un quartier, certes de petite taille (seulement quelques rues) mais avec une ambiance très sympathique qui nous surprend dès les premiers pas. Les maisons faites de tôles colorées surplombent les cafés où s’exercent au tango (la danse créée ici à Buenos Aires) des couples en costumes au milieu de musiciens et chanteurs. Une vidéo par ici .C’est de loin notre quartier préféré à Buenos Aires. En plus, il y avait le sosie de Maradona !

    Buenos Aires

    Passage par la plaza de Mayo où l’on visite la Casa Rosada et où se dresse une imposante (mais pas très élégante) cathédrale. Puis au fil des jours suivants, on explore les autres différents quartiers : Puerto Madero, Congreso, Recoletta, Retiro, San Telmo, Palermo…

    Buenos Aires

    Mais Buenos Aires ne nous a pas plu plus que ça, peut-être à cause d’un léger sentiment de crainte permanent alors qu’en fait tout s’est passé normalement, comme dans une autre ville… Nous retiendrons surtout les bons moments passés avec Pablo et Mily. Le samedi soir, nous sommes allés au restaurant avec leurs amis puis dans une grande salle de loisirs avec billards, fléchettes, tir à l’arc (si si !) et … des jeux de société ! Les argentins ont l’air d’apprécier ça aussi. Le dimanche, nous avons partagé un repas de famille avec le papa de Pablo, argentin très jovial. 


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  • Après les road-trip en Australie, Nouvelle-Zélande et Nouvelle-Calédonie, voici le road-trip en Argentine !!! Et c’était encore une fois grandiose… Ca va être difficile de retranscrire tout ça par écrit, car c’était surtout les routes qui étaient incroyables, mais nous allons essayer !

    Nous avons atterri à Salta (1214m d’altitude) le 16 mai et avons visité la ville tranquillement. Le cœur de la ville se compose de la jolie place 9 de Julio et nous fait penser aux plaza de armas du Pérou. LN tombe littéralement sous le charme de la Cathedral Basilica qui est toute rose !

    Salta et sa région

    De nombreuses terrasses de restos entourent la place et donnent une ambiance agréable. Après avoir dégusté quelques spécialités locales (tamales : mets à base de maïs cuit à l’étouffé) et bien sûr quelques empanadas, nous allons digérer au musée. Qu'elle ne fût pas notre surprise de découvrir à travers une vitre, une momie inca bien conservée d’un enfant retrouvée au sommet d’un volcan en 1999. Avec deux autres enfants, ils avaient été offerts en sacrifice dans les années 1500. LN a failli ressortir ses empanadas ! Nous terminons la journée en préparant notre itinéraire pour les jours à venir (une boucle au Sud de Salta et une boucle au Nord) et en louant une voiture.

    Jeudi 17 mai, nous attendons notre voiture qui devait être là à 9h. Bien évidemment, le type de l’agence n’arrive qu’à 10h30… Il nous laisse les clés d’une belle Gol rouge. (non non pas une Golf, une Gol !) A cause de son retard, on ne quitte Salta que vers 11h. Et c’est parti pour 5 jours complètement Gol. On prend la direction de Cachi et très rapidement, la route ou plutôt la piste sillonne à flanc de montagne. On atteint un col à 3457m où le paysage est très beau.

    Salta et sa région

    De l’autre côté, on aperçoit nos premiers cactus. Impressionnants de loin, ils le sont encore plus de tout prêt puisqu’on se sent nains à côté de ces géants. Les plus grands mesurent près de 10m. En sachant qu’ils grandissent d’1cm par an, on vous laisse calculer leur âge…

    Salta et sa région

    On arrive à Cachi (2300m) mignon petit village avec ses ruelles pavées, son église et ses maisons toutes blanches.

    Salta et sa région

    On mange rapidement et on reprend la route qui passe de chemin caillouteux à une piste de sable façon Paris-Dakar. La Gol a un peu de mal et on n’avance pas très vite. Du coup, la nuit commence à tomber et comme on est partis très tard de Salta, ben on n'est pas encore arrivés à Cafayate, notre destination… C’est pas grave, on décide de s’arrêter à Angastaco, petit village non dénué de charmes. On trouve même de quoi se faire des sandwichs dans l’épicerie du coin !  

    Deux vidéos inédites en cliquant sur cette phrase !!!!

    Vendredi 18 mai, on poursuit la piste alors que le soleil commence à illuminer les environs. On a bien fait de s’arrêter la veille car passer de nuit à coté de ces paysages magnifiques aurait été fort dommage. On roule dans la Valles Calchaquies, une Quebrada, canyon fait de formations rocheuses aux formes surprenantes et aux couleurs claires. C’est un décor différent de tout ce qu’on a vu auparavant.

    Salta et sa région

    En s’approchant de Cafayate (1700m), les vignes font leur apparition. Cette ville aux multiples caves est un endroit idéal pour faire des dégustations. Avant de s’y atteler, on fait un détour par Quilmes. C’est un site archéologique d’une ancienne ville pré-inca datant de l’an 1000. On se balade au milieu des ruines des maisons et des cactus. Puis retour à Cafayate où nous commençons les dégustations. Une cave moderne, une cave bio, la plus petite cave de Cafayate, du rouge, du blanc, un délicieux vendanges tardives… Bref, les vins d’altitude sont une réussite !

    Salta et sa région

    Samedi 19 mai, on remonte vers Salta en prenant une autre route, goudronnée cette fois. A peine quelques kilomètres parcourus et les paysages deviennent spectaculaires. Nous entrons dans la Quebrada de Cafayate, canyon profond aux couleurs rouge et orange. Des parois de plus de 20 mètres et aux formes variées nous entourent. Certaines ont des noms en fonction de leur forme : l’obélisque, le crapaud, le château, l’amphithéâtre (énorme cavité)… On s’arrête très fréquemment tout le long des 50km pour admirer ou prendre une photo !

    Salta et sa région

    Puis à hauteur de Salta, on bifurque pour commencer notre boucle vers le Nord. La route est goudronnée et suit le parcours du Tren a las Nubes (Train des nuages). On croise ainsi de nombreux viaducs et ponts empruntés par le train. Les paysages sont encore différents. Les montagnes qui bordent la Quebrada del Toro sont plus de couleur verte. Et ça commence à sillonner pour atteindre un nouveau col à 4080m ! Il y a encore des cactus géants et les montagnes deviennent plus roses.

    Salta et sa région

    Une fois en hauteur, on traverse de l’altiplano, plaines d’altitude toutes jaunes. On atteint en fin d’après-midi San Antonio de Los Cobres (3800m), notre étape pour la nuit. C’est un village andin typique et la tenante de l’hôtel est très gentille. Les dames, en majorité quechua, sont habillées de vêtements très colorés, un peu comme au Pérou et les hommes portent souvent un large chapeau. Par contre, on sent bien que nous sommes en altitude car une toute petite marche dans le village nous a bien essoufflés !

    Salta et sa région

    Dimanche 20 mai, on fait un petit crochet pour suivre le trajet du fameux train et notamment pour voir le viaduc La Porvorilla situé à 4200m. Ce viaduc nous fait beaucoup penser à celui de Tintin dans le temple du soleil.

    Salta et sa région

    Puis, on poursuit sur l’altiplano vers le nord. On a le plaisir d'observer de nombreux animaux : lamas, vigognes, ânes et divers oiseaux.

    Salta et sa région

    La route est de nouveau une piste sur près de 100km. Comme les jours précédents, on doit parfois passer des petits cours d’eau. Mais cette fois, on arrive face à un mini lac ! On se dit que la Gol va passer tout doucement. Cependant, le mélange eau, glace et boue d’une profondeur de 30cm ont failli avoir raison de la Gol. On s’embourbe et on a bien cru devoir rester coincés. Au final, un moteur fumant et une Gol maculée de boue mais on est passés ! Ouf ! On continue et on atteint les Salinas Grandes, petit désert de sel. Le contraste entre le bleu du ciel et le blanc du sel à perte de vue est saisissant. On en profite pour tester quelques prises de vue !

    Salta et sa région

    Mais on est pas encore arrivés au bout de notre étape du jour : un nouveau col à 4170m et une route en lacets sur la montagne nous attendent. Les paysages changent encore : les montagnes se parent de multiples couleurs comme la Colline aux 7 couleurs (du rouge au bleu métallique en passant par le jaune et le rose) ou la Palette de l’artiste.

    Salta et sa région

    On arrive à Humahuaca (3000m), notre arrêt pour la nuit, encore un bien joli village quechua.

    Lundi 21 mai, dernier jour mais non des moindre pour la Gol. Nous souhaitons aller visiter Iruya, village andin, difficile à atteindre. En effet, c’est encore 100km de chemin caillouteux et en lacets aller retour. De plus, en essayant d’éviter un nouveau trou d’eau (on est encore un peu traumatisés), on se trompe de chemin. Ce qui nous fait faire un détour d’une vingtaine de km… Du coup, pour rattraper le temps, Gueg se prend pour un pilote de rallye… mais avec une Gol ! (important pour la suite). On arrive à un nouveau col (4000m) et s’en suit une descente de 1220m de dénivelé mais on commence à être habitués. On finit par atteindre Iryua (2780m), village de 5000 habitants isolé au creux des montagnes. L’église et la place principale sont, comme toujours ici, très charmantes. On déambule dans les ruelles pavées et on monte au mirador.

    Salta et sa région

    Il est temps de reprendre la route en sens inverse. Bien plus tard, lors d’une pause essence, Gueg se rend compte qu’il manque un morceau de la Gol… Oups, où est-il passé ? Il s’agit d’une pièce noire en plastique au niveau du pare-choc avant. Il est sûrement tombé lors du rallye ; on ne peut pas faire demi-tour pour aller le rechercher, on est trop loin. On passe par JuJuy. On voulait y passer la nuit, mais la ville est trop grande alors on décide de rentrer à Salta qui n’est qu’à 80km d’après les panneaux. On a le choix entre 2 itinéraires et bien évidemment on choisit le plus court mais on s’aperçoit vite que ce n’était pas une bonne idée. Tout d’abord, on a affaire à un contrôle de police avec fouille en règle de la voiture et de tous nos sacs… Du coup, la nuit tombe et manque de bol, la route se rétrécit et devient très sinueuse. Pour rendre la tâche encore plus compliquée, de nombreuses vaches traînent au bord et sur la route dans une obscurité quasi-totale. Après 1h de grande concentration, Salta apparaît. On retrouve le même hôtel que le premier jour et on range la Gol dans un garage en attendant le verdict de l’agence de location le lendemain…

    Mardi 22 mai, on passe un petit coup de serpillière sur la Gol pour rendre la saleté un peu uniforme et on attend le type. Au final, le morceau manquant nous coûte 190 pesos de réparation soit environ 30 euros… On s’en sort bien !

    Au total, nous avons parcouru 1500km de cols, de pistes, de passages d’eau, de lacets et passé 5 jours dans des paysages superbes que nous ne sommes pas prêts d’oublier. Nous recommandons vivement la visite de Salta et de sa région !!!

    Salta et sa région

    Nous retournons demain au Chili, aussi vous trouverez le prochain article dans la rubrique Chili !


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  • Après notre passage en Bolivie, nous retournons quelques jours en Argentine pour découvrir les célèbres chutes d’Iguazu.

    Après avoir franchi la frontière Bolivie – Argentine le samedi 9 juin, nous redescendons à Salta car nous y avons un vol le lendemain. On passe dans la quebrada que nous avions déjà pu admirer en partie quelques semaines auparavant ;  la route est toujours aussi belle ! On arrive à Salta avec la nuit.

    Dimanche 10 juin, on profite de la matinée pour se balader dans Salta. Et comme quoi le monde est petit, nous tombons sur Mara et Greg, deux américains rencontrés six mois auparavant sur le bateau lors de notre croisière à la baie d’Halong ! C’est assez incroyable… Ils nous apprennent l’existence d’un marché dominical artisanal se tenant non loin de là. On y flâne quelques heures et on partage le repas de midi avec eux. L’heure de se rendre à l’aéroport approche ; on récupère nos sacs à l’hôtel et on saute dans le premier taxi. Vol plutôt désagréable tant la pilote (ça ne peut être qu’une femme selon Gueg) semble prendre un malin plaisir à nous secouer. Bon, il est vrai que la météo à l’atterrissage n’était pas des plus favorables… mais on arrive en un seul morceau, c’est le principal !

    Lundi 11 juin, ayant finement étudié la météo, on décide de repousser d’un jour la visite des chutes. On se balade donc à Puerto Iguazu, petite ville au milieu de la verdure. Le paysage a beaucoup changé par rapport à la Bolivie et au Nord Ouest argentin : ici, c’est la jungle.

    Les chutes d'Iguazu

    On va au mirador des Trois Frontières où la rivière Iguazu se jette dans le fleuve Parana (l’un des plus grands fleuves du monde) et surtout où on aperçoit le Brésil et le Paraguay, de là où on est, c’est-à-dire l’Argentine ! Des petits poteaux portant les couleurs de chaque pays sont visibles. Finalement, il a fait très beau, on espère que ce sera pareil pour le lendemain.

    Les chutes d'Iguazu

    Mardi 12 juin, le minibus de notre excursion internationale (3 pays en une seule journée) vient nous chercher à l’hôtel. Le matin, on va visiter les chutes du côté brésilien. Les chutes sont partagées entre le Brésil et l’Argentine. Le Brésil n’en possède que 30% mais le point de vue sur l’ensemble des chutes est plus panoramique. De nombreux cotias (sorte de raton-laveur) nous accueillent à la sortie du bus : ils réclament à manger mais sont déjà obèses…

    Les chutes d'Iguazu

    On descend sur les passerelles apportant de magnifiques points de vue : la taille et l’étendue des chutes sont impressionnantes. Les passerelles s’approchent de certaines cascades et on sent la puissance de l’eau : ça souffle, ça mouille et ça fait beaucoup de bruit !

    Les chutes d'Iguazu

    Après en avoir pris plein les yeux et les oreilles, on quitte le parc et on va s’en mettre plein le ventre dans un resto brésilien avec buffet à volonté ! Ca nous change des pique-nique dans la chambre d’hôtel… Puis, on repasse une frontière seulement matérialisée par un pont, entre le Brésil et le Paraguay cette fois. Et là, on ne comprend pas bien pourquoi, mais on est lâchés dans des centres commerciaux pendant deux heures ; parait-il qu’il y a de bonnes affaires, notamment au niveau électronique… mais on doute de la qualité des produits paraguayiens alors on ne préfère pas tenter le diable. On attend sagement de reprendre la minibus en direction d’Itaipu, le plus grand (en terme de production électrique) barrage du monde !

    Les chutes d'Iguazu

    Un petit film nous explique sa construction, le partage entre le Brésil et le Paraguay, sa capacité et son mécanisme. Puis, tandis que le soleil se couche, on roule sur le barrage à proximité de ses impressionnantes turbines. Il est temps de rentrer après le nouveau passage des deux frontières.

    Mercredi 13 juin, on retourne voir les chutes mais du côté argentin. On se rend à la gare routière pour prendre un bus qui fait la navette toutes les 20 minutes. Une fois sur le site, on a un peu l’impression d’arriver à Europa Park avec ses pelouses bien tondues, ses petits chemins et ses boutiques de souvenirs. Le parc étant très étendu, il nous faut prendre un petit train pour nous déplacer. Il y a encore de nombreux cotias qui cherchent à manger.

    Première étape : la Gorge du Diable, une énorme cascade de 90m dont les éclaboussures d’eau tellement puissantes ne nous permettent pas de voir le fond. En fait, c’est comme s’il y avait un nuage au-dessus des chutes. Par contre, le bruit se fait bien entendre lui ! Et il y a un endroit où ça mouille bien et bien sûr nous n’avons pas pensé à prendre nos capes…

    Les chutes d'Iguazu

    Ensuite, on va emprunter le circuit de passerelles supérieures. On longe toutes les cascades par au-dessus et on a une nouvelle vue d’ensemble de l’immensité des chutes au milieu de la jungle. On se répète mais c’est vraiment magnifique ! Une véritable merveille de la nature. Un total de 275 cascades côte à côte dont le débit approche les 6 millions de litres par seconde…

    Les chutes d'Iguazu

    Enfin, on emprunte le circuit de passerelles inférieures où on se retrouve cette fois devant les cascades, au niveau de l’eau. On rejoint un petit embarcadère car nous avons prévu de faire un petit tour en bateau pour admirer les chutes de plus près. On grimpe à bord et on nous donne des sacs imperméables pour mettre nos affaires. Au premier passage, calme, on passe tout près des chutes et on se rend bien compte de leurs forces. Avant le second passage, le conducteur s’équipe d’un énorme k-way… On se dit que le 2e passage va être différent. Et en effet, le voilà qui fonce à toute allure directement sous les chutes !!! On n’est pas éclaboussés, on est trempés ! Rien à voir avec les bouées d’Europa Park… Mais la chaleur tropicale va vite nous sécher. En quittant le parc, nous avons la chance d’apercevoir dans un arbre deux magnifiques toucans, l’oiseau emblématique de la région. Nous sommes ravis.

    Les chutes d'Iguazu

    Encore une sacrée journée que nous ne sommes pas prêts d’oublier.

    Jeudi 14 juin, notre avion pour Rio est prévu à 16h25. Nous avons donc encore le temps de profiter un peu de Puerto Iguazu qui est une petite ville très agréable. On décide de visiter un parc animalier qui s’occupe de réhabiliter des animaux de la région. Nous y avons vu de nombreux oiseaux tropicaux notamment 4 différentes espèces de toucan, des rapaces, des perroquets mais aussi des cochons sauvages, des capibaras (les plus gros rongeurs du monde, que nous avions déjà croisé en Amazonie péruvienne), des singes et un alligator. Dernier repas argentin : une bonne viande à la parilla (barbecue cheminée) et on s’envole au paradis, on va à Rio de Janeiro !

    La suite dans la rubrique Brésil.


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