• Ushuaïa, la fin du monde

    Mercredi 2 mai, 12 heures de bus sont au programme de notre journée. C’est le prix à payer pour rejoindre Ushuaïa, la ville la plus australe du monde ! On roule au milieu de la steppe. Le bus empreinte un ferry et après 30 minutes de traversée, nous voilà en Terre de Feu. La vue ne change pas tellement : des steppes encore plus immenses avec parfois des exploitations (des estancias). Après avoir brillamment passés la frontière au poste de San Sebastian, nous foulons le sol argentin. La route se poursuit en minibus avec un chauffeur qui se croit dans un rallye. On atteint Ushuaïa avec la nuit après 10h de route au final. On trouve non sans difficulté notre petit appartement chez notre hôte, Edouardo, petit argentin fort sympathique.

    Jeudi 3 mai, Edouardo nous avait parlé d’une excursion pour voir des manchots mais en fait, il s’est trompé, ils sont déjà partis vers des contrées plus chaudes au nord. Ca y est, c’est certain, nous ne verrons pas les immenses colonies de manchots… On fait quand même une petite sortie en bateau sur le canal Beagle. On navigue au milieu des montagnes avec la vue sur Ushuaïa.

    Ushuaïa, la fin du monde

    On passe près de colonies d’otaries et de cormorans. Il y en a plein et les otaries sont énormes. (une vidéo en cliquant ici) On fait une halte sur un îlot du canal à la végétation sèche et fouettée par le vent ; comme nous d’ailleurs, on se les gèle, on ne s’attarde pas. Le bateau repart de plus belle en direction d’un phare perdu dans cette nature figée.

    Ushuaïa, la fin du monde

    De retour sur la terre ferme, on se balade un peu dans les rues d’Ushuaïa. C’est une sensation agréable de déambuler dans cette ville emblématique à la lumière particulière : en effet, ici, à proximité du pôle sud, le soleil ne monte jamais très haut dans le ciel. D’ailleurs, dans les rues, on voit de nombreuses publicités pour des croisières en Antarctique, mais ce n’est plus la bonne période… Le ciel étant dégagé, on décide de prendre de la hauteur : un taxi nous monte au niveau d’une piste de ski sur les hauts d’Ushuaïa au lieu dit du glacier Martial. On marche un peu et on admire la vue ; c’est joli mais ça casse pas des briques… et aucune trace du glacier.

    Ushuaïa, la fin du monde

    Vendredi 4 mai, on avait prévu d’aller faire un tour dans le parc national Terre de Feu mais l’entrée et le transport étant trop chers, on décide de se promener dans la ville et d’aller au musée. Le musée, très intéressant, retrace l’historique de la Terre de Feu avec notamment les nombreux naufrages passés. Une partie du musée traite également de l’Antarctique, le tout aménagé dans une ancienne prison. Le soir venu, au dit au revoir à Edouardo car le lendemain on s’envole pour El Calafate, en Patagonie argentine, cette fois. C’était 2h d’avion ou 18h de bus avec 2 passages de frontière ; sur ce coup, on n’a pas joué les routards fauchés et on pris l’option avion !

    Ushuaïa, la fin du monde


  • Commentaires

    1
    Mercredi 9 Mai 2012 à 12:15

    Mythique !

     

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