James Cook est né en 1728 et il est mort en 1779. 

Chargé de diriger une expédition scientifique dans le Pacifique et de trouver l’existence d’un continent austral, James Cook choisira pour son premier voyage L’Endeavour, un charbonnier long de 35 mètres et large de 9 mètres avec une grande cale et un faible tirant d’eau permettant de longer les côtes.

James Cook aura soin d’emporter suffisamment de vivres pour un long périple mais outre le choix classique des aliments, une de ses préoccupations est de lutter contre le scorbut. Pari gagné car il réussira à préserver la santé de son équipage en emportant des oignons, de la choucroute, des citrons, aliments aux qualités antiscorbutiques, riches en vitamine C. Il partira en 1768 pour parcourir l’Océan Pacifique avec une centaine d’hommes à son bord parmi lesquels de nombreux scientifiques.

La faune et la flore de ses régions présentent bien des curiosités pour les anglais, intéressés par exemple par un animal sauteur : le kangourou. A l’issu de ses trois voyages, James Cook sera le premier à atteindre le cercle polaire arctique et découvrira l’archipel tahitien, la Nouvelle-Zélande et l’Australie.

Vénéré comme un dieu par les indigènes, il mourra poignardé par un polynésien à la suite d’un malentendu au sujet du vol d’un canot.

James Cook est un des plus grands marins de ce siècle, pour ses valeurs nautiques et morales, et pour les connaissances qu’il a apportées dans de nombreux domaines : géographie, ethnologie, zoologie.

Bonjour les enfants,

Je m’apprête à quitter l’Océanie pour m’envoler vers l’Amérique du Sud. Je viens de passer trois semaines en Nouvelle-Zélande. Je sais que ceux de Lenoncourt sont impatients d’en savoir plus sur ce pays car ils ont travaillé dessus à l’occasion de la coupe du monde de rugby. Mais d’abord, je vais vous raconter mon passage en Nouvelle-Calédonie.

Il s’agit en fait d’un ensemble d’îles françaises donc là-bas, les gens parlent français et il y a beaucoup de choses qui sont comme en France : la police, la gendarmerie, les panneaux de signalisation sur les routes, les voitures, les écoles, le cinéma… Par contre, ils n’utilisent pas l’euro, ils utilisent les Francs Pacifiques (1€ = 120 CFP environ).

Comme j’étais un peu en France, j’ai choisi de rester habillé normalement ! Mais si j’avais été une fille, j’aurais pu mettre une grande robe colorée comme beaucoup de femmes en portent.

La Nouvelle-Calédonie est composée de la Grande Terre, de l’île des Pins et des îles Loyauté (qui s’appellent Maré, Lifou et Ouvéa). Elles sont toutes très belles et protégées de l’océan par une barrière de corail. Ce qui fait qu’elles sont au milieu d’un joli lagon turquoise.

J’ai eu la chance, avec Hélène et Guerric, de monter dans un hélicoptère et de pouvoir admirer cela depuis le ciel. Regardez la photo, vous comprendrez mieux.

La vie sur les îles est tranquille et les gens sont très gentils. Quand on croise quelqu’un sur la route, il nous salue d’un petit geste et faire du stop est très répandu pour aller d’un point à un autre.

Il n’y a pas vraiment d’animal emblématique. Nous avons croisé quelques vaches et nous avons vu des cerfs et biches en élevage. Nous avons aussi vu des tortues et des raies. Hélène et Guerric ont fait de la plongée et ils ont vu des poissons et des coraux magnifiques.

Nous avons visité une vanilleraie.

La ville principale de Nouvelle-Calédonie est Nouméa. Elle est située au sud de la Grande Terre. Tout le reste est appelé « la brousse ». Les Calédoniens vivent en tribus. Mais en fait le mot tribu veut dire communauté ou petit village. Nous sommes allés un soir chez Martial, dans une tribu. Il nous a expliqué qu’ils vivent principalement de la chasse et de leurs cultures et qu’ils n’ont aucun stress. Nous avons dormi dans une case !