Dimanche 15 janvier, c’est le départ pour un trek de 3 jours dans la jungle et à la rencontre des ethnies (enfin c’est ce qu’on croit à cause du Routard…). Nous partons à l’arrière d’un pick-up accompagné d’autres touristes de multiples nationalités mais tous anglophones (important pour la suite !). Ca commence fort car nous arrivons à un centre d’éléphants où nous avons le bonheur de faire une balade à dos d’éléphant. On monte à 2 sur l’éléphant mais ce n’est pas très rassurant. Le chemin est en relief et ça remue beaucoup. En plus, l’éléphant réclame à manger avec sa trompe. Mais c’était rigolo !

Puis les choses sérieuses commencent. C’est parti pour 3h de marche dans la jungle qui ressemble pour l’instant plus à une forêt. C’est assez facile au début : du plat, de légères montées et descentes, quelques obstacles, des rivières à traverser par le biais de rochers ou petits ponts de bois aménagés. Première pause au bord d’une petite cascade. La marche reprend, plus difficile car ça grimpe bien cette fois. Et sur des chemins escarpés au milieu de grandes herbes. On arrive au sommet de la montagne, dans un petit village traditionnel fait de cabanes en bambou sur pilotis. On va d’ailleurs passer la nuit dans une de ces grandes cabanes sur des mini-matelas à même le sol. A part les maisons, on ne croise pas beaucoup de monde. Point d’ethnies ou de personnes en habits traditionnels… Que des touristes venus passés la nuit… Tant pis, peut-être est-ce au programme du lendemain ?

La nuit tombe et on admire le coucher de soleil derrière les montagnes. Arrive l’heure du repas préparé par notre guide : du curry bien sûr mais c’est très bon. Et la longue soirée commence… Autour d’un feu, ça aurait pu être très sympa mais uniquement accompagnés de personnes parlant anglais très très vite, ben le résultat n’est pas terrible. On va vite se coucher ! Nuit très froide.

Lundi 16 janvier, 2^e journée du trek. Après avoir avalé un bon petit dej préparé par notre guide, on reprend la marche. Tout de suite, ça recommence à monter. Mais les paysages sont jolis et ça ne dure pas longtemps. On a plus l’impression d’être dans la jungle : au milieu des bananiers sauvages et des bambous immenses. Il y a même des lianes. Par contre, on n’entend pas du tout d’animaux. On arrive à la première cascade de la journée où on peut se baigner. On mange, on repart. 2^e cascade, cette fois personne ne se baigne. Enfin, après 4h de marche, nous arrivons à notre camp pour la nuit : des petites cabanes en bambous au milieu des bananiers et au bord d’une rivière. C’est très joli. Mais au cours de cette journée, nous n’avons croisé aucun village. Nous commençons à nous dire que nous ne verrons pas d’ethnies pendant ce drôle de trek. Repas puis soirée identique à la précédente… Nuit glaciale cette fois, heureusement il y a plein de couvertures.

Mardi 17 janvier, après les 30 dernières minutes de marche du trek, nous arrivons à un centre de rafting. On s’équipe d’un gilet de sauvetage, d’un casque et d’une pagaie et on écoute les instructions du moniteur. Ca nous rappelle le Pérou. Puis on embarque avec 3 chinoises qui crieront à chaque rapide ! C’était marrant, on a été bien arrosés. Ensuite, on grimpe sur un rafting en bambou mais c’est plutôt un sous-marin et on ne comprend pas bien l’intérêt du truc… Dernier repas et l’heure du retour à Chiang Mai arrive.

Bilan de ce trek : les paysages étaient très jolis mais nous pensions rencontrer des habitants, d’où notre déception. Mais bon il est normal qu’en plus de 2 mois de voyage, certaines excursions nous plaisent plus que d’autres. On ne s’avoue pas vaincus, on va quand même tenter une excursion d’un jour dans les ethnies… A suivre !