• Ile des Pins et Ouvéa

    Sur l’île des Pins et à Ouvéa, les (més)aventures continuent !

    Nous vous avions laissés vendredi 9 mars, au petit aéroport de Nouméa Magenta qui assure les vols entre Nouméa et les îles. Notre avion a décollé avec 45 minutes de retard, nous avons donc décollé de nuit et n’avons rien vu du lagon ! 20 petites minutes de vol et nous atterrissons à l’aérodrome miniature de l’Ile des Pins. Un taxi nous attend (enfin nous l’attendons aussi) pour nous conduire au camping des Rouleaux où nous avons loué une tente. Sur l’île on ne croise rien et au camping, nous sommes les seuls clients, ça promet !

    Samedi 10 mars, on se réveille tôt et on va admirer la Baie des Rouleaux, juste 3 mètres devant notre tente. Jolie plage de sable blanc bordée de pins colonnades et de cocotiers. Au large, on remarque un énorme navire de croisière en train de débarquer ses passagers à l’aide de petits bateaux. On rejoint par un petit sentier, la baie de Kuto, 2e belle plage de sable blanc, en demi-cercle et toujours bordée de pins. On se baigne, l’eau est très chaude, un régal !

    Ile des Pins et Ouvéa

    Enfin, la baie de Kanuméra de l’autre côté de la route. Il y a un rocher sacré au milieu de la baie et une profusion de beaux poissons. On enfile nos masques et tubas pour les admirer.

    Grâce au bateau de croisière, il y a plein de petits vendeurs de barquettes de frites et de brochettes. Ouf, nous ne serons pas coincés pour ce repas-là ! Sur le chemin du retour, on longe la mer et comme c’est marée basse, on voit de gros crabes dans les rochers et surtout des serpents de mer : les tricots rayés. Au camping, on réserve une excursion en pirogue pour le lendemain. Gaby, le proprio, nous dit qu’il s’en occupe et nous demande d’être prêts pour 7h30 au parking. (Important pour la suite…). Soirée autour de notre feu !

    Dimanche 11 mars, 7h30 tapantes, nous sommes prêts et nous attendons notre taxi. Sauf qu’à 8h il n’y a toujours personne… On se décide à aller réveiller Gaby qui, les yeux à peine ouverts, nous dit que c’était à nous de réserver notre taxi… (Mais ce n’est pas ce qu’il nous a dit la veille…). Il essaie de le joindre mais le taxi est occupé alors il décide bien gentiment de nous conduire au point de départ de la pirogue. Et c’était moins une car la dernière pirogue s’apprêtait à partir ! Nous sommes une dizaine sur cette jolie pirogue à voile et à moteur. Juste au départ, il y a une éclaircie qui nous permet d’admirer la belle couleur de l’eau. Mais c’est bref, car très vite le ciel se couvre. Il se met même à pleuvoir. Dommage car ça devrait être magnifique. Nous naviguons dans la baie d’Upi, baie d’Halong miniature mais avec une belle eau claire et turquoise (de ce qu’on imagine !) Au milieu de la baie, on croise une énorme tortue grosse tête qui nage. C’est chouette. Après 45min, on accoste et il nous faut marcher dans la jungle pour atteindre le but de l’excursion : une piscine naturelle. Il n’y a pas vraiment d’indications mais on suit les autres touristes. Il faut traverser un bras de mer : c’est marée haute, donc on a de l’eau jusqu’aux cuisses et en plus il pleut fort, mais c’est marrant ! On arrive enfin et coup de chance, le soleil revient. Il s’agit d’un énorme trou d’eau limpide à tel point qu’on se croirait vraiment dans une piscine. Et pour couronner le tout, il y a une myriade de poissons chatoyants et surtout des énormes. On enfile masques et tubas et on se régale. Ca valait le coup de marcher.

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    De nombreux touristes continuent la balade ; en les questionnant, ils nous disent tous qu’ils vont manger la langouste qu’ils ont réservée auparavant ! Nous, bien sûr, on a rien réservé. Perdus au milieu de nulle part et sans pique-nique, on ne sait pas trop où manger ce midi. Finalement, on les suit et même sans réservation, on y a droit à notre langouste !! Mmmh, un régal (quand on ne pense pas au prix) !

    Lundi 12 mars, la pluie sur la toile de tente nous réveille… Il n’y a eu que quelques éclaircies durant la journée donc on est restés au camping tranquillement.

    Mardi 13 mars, on quitte la magnifique île des Pins sous le ciel gris. Arrivés à Nouméa sous la pluie, on a 5h devant nous avant le prochain vol pour Ouvéa, une autre île paradisiaque. Après avoir laissé nos sacs à l’aéroport non sans difficulté, on prend un bus en direction du centre culturel Tjibaou. Une très belle construction, très grosse, mais l’intérieur est un peu vide : quelques masques et totems et des expositions temporaires. Retour à l’aéroport, on s’envole pour Ouvéa avec du vent, de la pluie, une visibilité médiocre et des turbulences. L’aéroport d’Ouvéa est en fait une salle : il n’y a rien. Le temps est couvert mais il ne pleut plus. On va dans notre gîte en taxi : on s’installe dans notre paillote qui est en fait une case sommaire. On va voir le lagon qui est longue plage de sable blanc avec une eau turquoise même avec un ciel gris.

    Ile des Pins et Ouvéa

    Mercredi 14 mars, à défaut d’avoir trouvé un scooter (qu’il aurait fallu bien évidemment réserver à l’avance…), on loue 2 vélos. Et c’est parti vers le nord, sur la quasi seule route de l’île : une route qui s’étend sur toute la longueur de l’île (environ 40 km) et qui longe le lagon. L’eau est très belle malgré le ciel un peu gris. On s’arrête au pont du Mouli, où l’on peut voir, paraît-il, des tortues. Effectivement, après quelques minutes d’observation, des tortues sortent leur tête de l’eau avant de replonger tout au fond. La tortue est emblématique de la Nouvelle-Calédonie. On voit aussi, au fond de l’eau, des raies manta, énormes raies de plus d’un mètre d’envergure. On poursuit notre route à vélo : on passe devant la gendarmerie, la poste, une école, quelques églises… On s’arrête à un snack pour déguster un bon poisson (malabar). Bien repus, on se décide à retourner après avoir compris que le petit marché que nous cherchions n’existe visiblement plus. Par contre, on se rend compte qu’on est allés un peu loin à l’aller et que le retour va être long et difficile… Heureusement, sur l’île, le stop est habituel : on s’arrange pour qu’un pick-up s’arrête pour pouvoir nous prendre ainsi que les vélos. Du coup, le retour est rapide ! C’est une chance car une tempête s’abat sur l’île ; on a juste eu le temps de se baigner un peu avant le déluge !

    Jeudi 15 mars, après une courte négociation on a enfin notre scooter. Après un petit stop pour regarder les tortues et les raies, on remonte vers le nord de l’île à fond les ballons. On visite une vanilleraie : c’est assez artisanal et une fille nous explique un peu comment ils travaillent. Cette fois, l’orage n’a pas attendu l’après midi : on s’arrête, trempés, sous le premier abri que l’on trouve. Il s’agit d’une maison de locaux et ils nous proposent gentiment de partager le repas de midi avec eux étant donné que la pluie ne s’arrête pas. Riz et poisson au menu. Chaque membre de la famille arrive et on se retrouve vite une petite dizaine autour de la table. Finalement, la pluie nous a permis de passer ce bon moment. Le temps s’améliore, on reprend la route en direction d’un trou d’eau, au nord de l’île. La route se transforme en chemin, le scooter s’embourbe dans les grosses flaques d’eau et il semble qu’il faille finir à pieds puisqu’on se trouve désormais dans une forêt. Comme il n’y a aucune indication, on est même pas sûrs de l’endroit et les énormes araignées (ici, elles sont impressionnantes) qui pendent un peu partout ont raison de nous : on retourne sans avoir vu le trou. Fin de la journée : baignade avec masque et tuba sous le pont et remise du scooter.

    Ile des Pins et Ouvéa

    Vendredi 16 mars, retour à Nouméa pour la fin de notre séjour calédonien.

    Au final, nous avons apprécié ces deux îles paradisiaques même si le temps n’a pas toujours été au rendez-vous. Un petit bémol tout de même sur l’organisation : nous recommandons de planifier et de réserver son hébergement et ses repas à l’avance sans quoi, le séjour peut être un peu galère car les îles sont assez désertiques au niveau infrastructures.


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  • Commentaires

    1
    Mercredi 21 Mars 2012 à 18:42

    Quelques galères dans les réservations et un peu de pluie mais quand on voit les photos, ça valait le coup !

    Franchement la piscine naturelle ça avait l'air trop top !!!!!!!!!!!!

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