• Australie

    Australie

    La carte de l'Australie --> ici

  • Mercredi 31 janvier, nous avons quitté, avec une pointe de tristesse quand même, le continent asiatique où nous avons passé près de 2 mois ½. Après 14h de vol dans trois avions différents, nous foulons le sol australien à Alice Springs. Que d’émotions, mais aussi quelle chaleur… Alice Springs est en plein milieu du pays, en plein cœur du désert. Il fait 33°C mais c’est une chaleur sèche ici. Nous posons nos sacs dans une auberge de jeunesse. Le prix de la chambre nous fait mal : 62 dollars australiens soit environ 50 €. Mais on va s’habituer, on ne va pas faire que de se plaindre des prix quand même ! C’est prévu dans notre budget, c’est juste que ça fait tout drôle après l’Asie.

    Premiers pas au pays des kangourous

    Nous partons explorer Alice Springs. C’est une petite ville, de 30 000 habitants, parfaite pour nous acclimater à l’ambiance australienne. Et ça nous plait bien. Ca rappelle un peu les USA à LN. On se sent plus comme chez nous. C’est moderne. Même si nous ne maîtrisons pas tout à fait l’anglais, la communication est plus facile avec les gens et tous les commerçants et personnes rencontrés sont souriants, chaleureux et patients avec nous. C’est très agréable.

    Premiers pas au pays des kangourous

    A Alice Springs et dans le désert, il y a une grande communauté d’aborigènes. Ils sont les descendants des premiers habitants de l’Australie. Ils sont moyennement intégrés à la vie de la ville et on a un peu l’impression qu’ils errent là sans avoir grand-chose à faire.

    Nous avons goûté à la nourriture australienne mais rien de spécial pour l’instant : de la « fast-food » !


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  • Nous ne restons qu’un jour à Alice Springs car dès le jeudi 2 février, nous prenons possession d’un camping-car pour aller explorer le centre rouge : le cœur, l’âme de l’Australie selon leur slogan ! Au début, on voulait louer un van mais on a eu la chance de trouver cette relocation de camping-car entre Alice Springs et Adélaide (voir la carte) qui collait parfaitement avec nos dates. Pour faire simple, une relocation consiste à ramener un véhicule à un point donné pour que l’agence puisse le relouer rapidement. Il y a un nombre de jours et un nombre de kilomètres à respecter pour le trajet. Surtout, c’est beaucoup moins cher qu’une location normale et en plus ils financent un peu l’essence. Donc ça nous convenait parfaitement ! Par contre, on ne peut pas choisir le véhicule, du coup, nous voilà partis avec un énorme camping-car pour 6 personnes !!

    Road trip dans le centre rouge

    Une fois familiarisés avec le volant à droite, la conduite à gauche et la boîte de vitesse automatique, nous nous arrêtons pour faire les courses pour vivre 6 jours dans le camping-car. Ca faisait longtemps que nous n’avions pas mis les pieds dans un supermarché mais c’est quelque chose qui ne se perd pas !!

    Et c’est parti pour le road trip 

    Jour 1 : 5h de route, 471 km direction King’s Canyon. La route est droite au milieu des paysages désertiques, on ne croise que quelques voitures, vans ou road-train : ces longs camions australiens impressionnants qui transportent 3 énormes remorques. Les « villes », qui sont en fait composées d’une station service, d’un petit magasin et d’un camping sont espacées de 200-300 km. Il vaut mieux faire le plein à chaque fois qu’on en croise une.

    Road trip dans le centre rouge

    On arrive à King’s Canyon au coucher du soleil et on décide de dormir sur le parking devant le site. Il y a des panneaux qui indiquent : parking interdit de 20h à 5h30… Mais il n’y a vraiment personne aux alentours alors on tente le coup. La nuit s’est bien passée mais on était quand même un peu stressés d’être surpris par un ranger ou un animal donc on a moyennement bien dormi !

    Jour 2 : 2h de rando dans King’s Canyon. Ca commence par une belle montée mais seulement pendant une dizaine de minutes et ensuite c’est vraiment magnifique. On est au-dessus du canyon, au milieu des pierres rouges bien éclairées par la lumière du matin. Des crevasses, des beaux points de vue, partout on voit les traces de l’érosion. On se régale. Il ne fait pas encore trop chaud donc c’est agréable et il n’y a pas beaucoup de monde.

    Road trip dans le centre rouge

    Une fois un peu reposés, on reprend la route direction Ayers Rock, le fameux ! 3h de route, environ 300km de traversée du désert. C’est beau mais on ne voit pas l’ombre d’un kangourou, seulement quelques petits reptiles. On s’arrête pour manger sur une petite aire, en même temps qu’un road-train. Le chauffeur vient discuter avec nous : son road-train a 3 remorques, il pèse 113 tonnes, il transporte 100 000 L d’huile brute et il roule 14h par jour. On est des petits joueurs à côté !

    Plus tard sur la route, on aperçoit le Mont Conner, impressionnant. Puis tout à coup, Ayers Rock (aussi appelé Uluru) apparaît. Comme c’est tout plat tout autour, on le voit de loin. Ainsi que les Kata Tjuta, 50 km plus loin. De loin, tout ça est déjà très joli.

    Vu que le site d’Ayers Rock est protégé et payant, le camping sauvage n’est pas toléré et on se dit qu’il y aura peut-être des contrôles. On va au camping d’Yulara, à 15 minutes d’Uluru. La piscine nous fait du bien car il fait 37°C.

    Le soir, nous allons assister au coucher de soleil sur le rocher. Progressivement, il change de couleur et devient plus foncé. C’est vraiment très beau. Uluru est un peu mystique : un gros rocher en plein milieu du désert, sacré pour les aborigènes.

    Road trip dans le centre rouge

    Jour 3 : Meilleure nuit que la précédente mais courte car on veut aller voir le lever de soleil sur Uluru. Mais petite erreur de logistique, on arrive un tout petit peu trop tard pour pouvoir apprécier les changements de couleur. Un mal pour un bien, quand on arrive tous les groupes repartent et on est presque tous seuls pour profiter de la belle lumière du matin. Petit dej devant le rocher et on enchaîne avec les Kata Tjuta (= plusieurs têtes en langage aborigène). A l’origine, sûrement un gros rocher comme Uluru mais l’érosion l’a transformé en 36 blocs arrondis. Il fait plus chaud que la veille, et même tôt le matin, le soleil cogne.Ca monte, ça descende, c’est très joli car on marche entre 2 boules rocheuses, couleur rouge feu. Superbe balade même si difficile à cause de la chaleur. 2h30 de marche dans un beau décor.

    Road trip dans le centre rouge

    On retourne à Uluru pour s’approcher plus près. Il est encore plus impressionnant. On le contourne un peu en roulant. Certaines parties sont sacrées et interdites d’être filmées ou prises en photo. C’est vraiment beau.

    Mais, il faut se résoudre à partir car on a encore de la route. Le thermomètre annonce 43°C. Journée de folie… A nouveau 3h de route au milieu du désert, sable rouge, quelques arbres tout secs, des rivières asséchées. On croise des centaines d’aborigènes, maquillés en rouge. On nous explique qu’ils vont à une cérémonie d’initiation pour les jeunes garçons.

    On s’arrête dans un camping à Kulgera pour la nuit. Là encore, la piscine nous rafraîchit. On va goûter une xxxx Gold pendant les happy hours. Au bar, des australiens type crocodile dundee sont accoudés au comptoir et commencent à nous parler en australien (c’est-à-dire en anglais incompréhensible). La nuit ne sera pas bonne car vers 23h, un énorme vent se lève et dans le camping-car ce n’est pas rassurant du tout…

    Jour 4 : On commence à descendre vers le Sud. 5h30 de route et 500 km pour nous arrêter à Coober Pedy. Toujours pas de kangourous (malheureusement, les seuls que nous voyons sont morts au bord de la route, percutés par la circulation) mais on voit deux dingos : des chiens sauvages (qui ne ressemblent pas du tout à Dingo en fait). Coober Pedy est une ville minière d’opale. Partout aux alentours, on voit les mines. L’Australie est le plus gros producteur d’opale. On visite une ancienne mine et une église souterraine. Ici, pour éviter la chaleur, les mineurs vivent dans des maisons sous la terre.

    Road trip dans le centre rouge

    Nouvelle nuit en camping. Il y a eu du vent toute la journée mais il se calme pour la nuit. Ouf !

    Jour 5 : Grosse journée de route. 6h de route et 550km. La route est toujours assez monotone : une ligne droite et le désert autour ; parfois, ça monte ou ça descend un peu, rarement, ça tourne. Ce qui est moins monotone, c’est le niveau du réservoir d’essence qui descend à une vitesse vertigineuse ! Et ça fait mal : un plein à 2,37 $AUD le litre (soit 1,95€) en plein désert ! En s’approchant du sud, on aperçoit des lacs salés asséchés à perte de vue. Là encore, le paysage est grandiose. Ca y est, on arrive tout de même au bout : l’océan et Port Augusta, première véritable petite ville depuis Alice Springs. Le paysage se transforme, on observe de plus en plus de constructions humaines et le trafic se densifie. On poursuit jusque Crystal Brook ou l’on passera notre dernière nuit dans le camping car.

    Jour 6 : Le road trip s’achève à Adélaïde où nous rendons avec nostalgie le camping car après un total de 2500 km parcourus. La suite au prochain article…


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  • Mardi 7 février, on arrive à notre 1ère grande ville d’Australie mais d’après la fille de l’agence où on a rendu le camping-car il vaut mieux se rendre à Glenelg, petite station balnéaire reliée à Adélaïde par le tram. On lui fait confiance et on s’y rend en taxi. A part la plage, il n’y a pas grand-chose et dès le lendemain on prend nos sacs direction la ville. A Glenelg, on a tout de même fait la connaissance de Jacquie et John, 2 anglais d’une cinquantaine d’années qui font également un tour du monde et avec lesquels on va faire un petit bout de chemin ensemble ; à voir dans les prochains articles à venir…

    Adélaïde

    Mercredi 8 février, on visite Adélaïde : il y a de beaux bâtiments de style anglo-saxons, des églises (ça nous change des temples), des australiens qui vont au travail… On va rapidement faire un tour à la galerie d’art aborigène puis on se balade dans le jardin botanique avec des plantes exotiques (bambous, cactus, lotus…).  C’est très joli. On passe aussi dans une rue avec plein de restaurants et de trucs à manger mais vu les prix, on résiste et on ne s’achète rien. On fait quand même quelques courses dans un supermarché et on retourne à l’hôtel. Ici, les hôtels étant hors de prix, on va dans des backpackers : il s’agit de chambres ou dortoirs (on n’a pas encore essayé les dortoirs) avec des salles de bain et cuisine partagées. Il y a aussi une salle commune ; c’est un peu ambiance à la star academy en fait, mais sans les cours ni les caméras. L’avantage, c’est qu’on peut ainsi cuisiner comme à la maison.

    Adélaïde

    Jeudi 9 février, on va dans le marché central d’Adélaïde puis le musée qui est très intéressant. Il y a de jolies reconstitutions de la faune et la flore des différents continents ainsi qu’une collection d’art et d’objets aborigènes. On comprend ainsi mieux comment ils arrivent à survivre dans le désert. Il y a notamment de belles collections de boomerangs !

    Adélaïde

    Nos quelques jours à Adélaïde, petite ville charmante, s’achèvent avec un cappuccino et un chocolat glacé. Prochaine destination, Kangaroo Island…


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  • Vendredi 10 février, nous prenons place dans une petite Hyundai rouge que nous avons louée en partageant les frais avec John et Jacquie pour 6 jours. Nouveau road trip entre Adélaide et Melbourne en passant par Kangaroo Island et la Great Ocean Road. Il nous faut d’abord nous rendre à Cape Jervis (environ 1h30 d’Adélaide) pour prendre le ferry pour aller sur l’île. Et là surprise, que voyons-nous sur la route dans un champ tranquillement en train de manger ? Plein de kangourous, enfin ! Et ils n’ont pas peur du tout, ils nous regardent autant que nous les regardons. Nous sommes très contents car on commençait à croire que c’était un mythe… Il y a des petits, certains sautent. C’est beau.

    45 minutes de traversée agitée (car le ciel s’est bien couvert et il se met à pleuvoir) et nous débarquons sur Kangaroo Island. Ile de 150km de long, 4000 habitants, très préservée, avec une faune très riche et un beau littoral. On commence par Pennington Bay : magnifique plage et c’est surprenant car même avec le ciel gris, l’eau est turquoise ! On reprend la route et on va sur la American River Road, on s’arrête près d’une sorte d’étang où il y a de beaux cygnes noirs et des pélicans.

    Kangaroo Island

    Puis, on va à Seal Bay. C’est une plage où vit une colonie d’otaries. Nous bravons la pluie et le vent pour aller les voir sur la plage. Nous sommes tout près. La plupart dorment paisiblement et quelques unes se déplacent pour aller dans les dunes. C’est un beau moment de les observer et de les voir de si près.

    Kangaroo Island

    On pousse jusqu’à Vivonne Bay, une autre belle crique au sable blanc et à l’eau turquoise. Retour à Kingscote, principale ville de l’île, où nous découvrons le mignon petit bungalow au milieu de la nature où nous allons passer deux nuits.

    Samedi 11 février, nous commençons la journée par la visite du Pardana Wild Park. C’est un parc privé avec plein d’animaux. Il y a de beaux perroquets, certains parlent mais en anglais ! On voit également des koalas. Qu’ils sont beaux, on dirait des peluches. Nous aurons même la chance de les caresser. Ils étaient tout doux et très gentils.

    Kangaroo Island

    Autre grand moment du parc : on entre dans un enclos pour nourrir des kangourous… C’est génial, ils savent qu’on a à manger alors ils viennent nous voir et s’accrochent à nos mains pour prendre les graines. On est entourés de dizaines de kangourous.

    Kangaroo Island

    Puis, on fait le tour du parc : on voit des rapaces, des goélands et pélicans, des wallabies (comme des kangourous en plus petit) dont une maman avec son petit dans la poche, des crocodiles, un oppossum, des biches, des oiseaux…

    On reprend la route direction le Flinders National Park à l’extrême ouest de l’île pour faire une marche. C’est très joli, on suit une rivière asséchée dont le lit est rempli d’énormes rochers. On arrive à l’océan d’un bleu turquoise incroyable. On traîne sur la belle plage déserte un bon moment.

    On repart direction Admirals Arch. Sur la route, on croise plein d’animaux hallucinants : plein d’échidnés, gros hérissons aux pics marrons et jaunes, un énorme mais énorme lézard noir d’au moins un mètre (un varan) et un gros serpent noir (presque 2 mètres) qui traverse la route. Et toujours des kangourous par-ci par-là. On arrive au point de vue : il s’agit d’une arche creusée avec l’érosion entourée de rochers sur lesquels se trouvent des colonies de phoques noirs de Nouvelle-Zélande. Il y en a énormément. Le décor est très beau avec le soleil couchant.

    Kangaroo Island

    Avant la nuit, dernière halte au Remarkables Rocks juste à côté. De drôles de rochers posés sur une falaise qui semblent avoir été sculptés. Ils sont en fait le fruit de l’érosion.

    Après cette journée riche en découvertes, on reprend la route pour rentrer au bungalow. Mais on est de l’autre côté de l’île et la nuit commence à tomber : les animaux sortent… Il faut slalomer entre les kangourous, wallabies ou oppossums qui traversent la route n’importe comment. C’est un peu stressant, d’autant plus que la réserve d’essence s’allume !! On arrive tout de même entiers et sans avoir dû pousser la voiture. Merci à John le super pilote !

    Dimanche 12 février, nous nous rendons au Raptor Domain pour observer des rapaces. Les dresseurs nous les montrent de tout près. On peut même prendre un gant pour les porter sur notre bras. Il y a notamment deux belles chouettes et un gros aigle de 3kgs.

    Kangaroo Island

    C’est la fin, on se dirige vers le ferry. On passe par un beau point de vue d’où on surplombe une bonne partie de l’île.

    La traversée en ferry est plus calme qu’à l’aller car il fait plus beau.

    S’ensuivent 5h de route vers Robe durant lesquelles on traverse beaucoup de champs et des petites villes. Robe est une petite station balnéaire très appréciée des australiens pour les vacances.

    Kangaroo Island a été une belle étape et nous a permis de voir de beaux paysages et surtout de nombreux animaux. Nous avons beaucoup aimé.  


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  • Lundi 13 février, avant de rejoindre la Great Ocean Road, nous faisons un détour dans les terres dans le parc national des Grampians. Nous n’y passons qu’une après-midi mais nous avons le temps de faire quelques marches et de profiter de beaux panoramas.

    On commence par la Mackenzie Waterfall (cascade). On descend jusqu’à sa base. Elle est très large et haute.

    Les Grampians

    On enchaîne avec le Reed lookout (point de vue) d’où on domine la vallée couverte d’arbres et de rochers. Petite marche jusqu’aux Balconies : rochers en forme de gueule de reptile, au-dessus du vide. Sacré vue qui donne le vertige !

      

    Les Grampians

    Retour à notre appartement et surprise : sur le stade en plein milieu de la ville, il y a une cinquantaine de kangourous qui mangent de l’herbe. Incroyable ! C’est marrant, certains se battent : ils se donnent des coups de poing tels des boxeurs… Bonne nuit les kangourous.


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