• C'est avec une pointe d'émotion que nous publions ce dernier article relatant notre périple...

    Nous avons passé nos derniers jours du voyage au Brésil et plus précisément à Rio de Janeiro.

    On a pris un vol depuis Puerto Iguazu. Le climat ne change pas tellement entre les deux villes même si il semble qu’il fasse encore plus chaud à notre arrivée.

    Nous avons eu beaucoup de mal a trouver un hôtel car sans le savoir nous arrivions à Rio en même temps qu’avait lieu la grande conférence des nations unies sur l’environnement : Rio+20 ! Tous les hôtels affichent complets. Suite à un désistement, nous avons tout de même réussi à trouver une belle maison d’hôtes située à la limite des quartiers de Santa Teresa et Lapa.

    Le premier jour, vendredi 15 juin, on commence par visiter le Centro, quartier des affaires. Pour cela, il nous faut descendre le célèbre escalier Selaron, escalier carrelé aux couleurs du Brésil et de nombreux carrelages différents provenant du monde entier.

    Rio de Janeiro

    Dans le Centro, il y a beaucoup d’agitation au milieu des buildings (on y repassera plusieurs fois durant le weekend, le quartier paraîtra plutôt endormi). On trouve quelques petites rues commerçantes et un marché. Ici, c’est le Brésil, et bien évidemment, on trouve des magasins de tongs !! Et hop, une paire de tong chacun, on se fait plaisir… Puis on remonte les nombreuses marches de l’escalier (qu’il nous faudra à chaque fois remonter pour regagner notre hôtel…) et on poursuit la montée jusqu’au quartier de Santa Teresa, le quartier bohème de la ville, un peu comme Montmartre à Paris.

    On flâne dans les rues. Malheureusement, le vieux tram n’est plus en état de marche depuis un accident datant d’il y a plusieurs mois. On décide de manger là et on goûte au plat national brésilien : le Feijoada. Il s’agit de morceaux de boeuf et de saucisse cuit à l’étouffé avec des haricots rouges en sauce, le tout accompagné de riz et de chou et de farine de manioc. C’est pas mauvais et très copieux. Et en boisson, le cocktail brésilien : un caïpirinha, à base de cachaça, de citron vert et de sucre de canne.

    Pour finir la journée en beauté et comme c’est vendredi soir, on part faire la fête à Lapa, le coin branché de Rio. La ville étant tout de même réputée comme dangereuse, on prend le minimum sur nous et on laisse notamment l’appareil photo à l’hôtel ; donc pas de photo de la vie nocturne des cariocas (habitants de Rio). En tout cas, il y a de l’ambiance ; un monde fou dans les rues, dans les bars et restos. On va dans un bar assez chic : un endroit particulièrement bien décoré où un groupe joue de la samba. Sur la piste de danse, les brésiliens s’en donnent à cœur joie. On rentre à l’hôtel en passant par des rues moins chics mais très animées : danses, préparations et ventes de cocktails en tout genre dans la rue… On se sent plutôt en sécurité, d’autant plus qu’il y a quasiment une voiture de police à chaque croisement.

    Le deuxième jour, samedi 16 juin, sur les conseils de Pauline, la française qui tient la maison d’hôte où nous logeons, nous nous éloignons légèrement de Rio.  On prend un ferry qui nous emmène de l’autre côté de la ville, à Niteroi. Après 30 minutes de traversée nous pouvons admirer le beau panorama sur Rio depuis le musée d’art contemporain. En effet, la promenade valait le coup d’œil !

    Rio de Janeiro

    On refait le trajet en sens inverse puis on se dirige vers le pain de sucre pour assister au coucher du soleil. On prend successivement deux téléphériques ; ça y est, nous voilà au sommet du fameux pain de sucre.

    Rio de Janeiro

    Là encore, la vue est splendide : on voit toute la ville, la plage de Copacabana et le Christ au loin. On peut voir aussi les nombreuses favelas (bidonvilles) perchées au sommet des différentes collines. Rio compte 578 favelas, qu’il est plus prudent d’éviter. Ce que nous avons bien évidemment fait. La nuit tombe et le Christ s’éclaire d’une lumière verte. On passe la soirée dans un bar, accompagnés de jeunes québécois militants pour l’économie sociale là pour le Rio+20. Si vous ne savez pas ce que c’est on pourra vous expliquer, ils nous en ont parlé toute la soirée !!

    Dimanche 17 juin, on va enfin profiter des plages. Mais avant on passe par le Sommet des Peuples, le festival de Rio+20. Il y a toute sorte d’associations mais surtout il y a plein d’indiens d’Amazonie en tenue traditionnelle avec des plumes sur la tête. Puis on se rend aux plages en métro, qui est en bien meilleur état que celui de Buenos Aires. On commence par Ipanema. Dommage que le ciel soit un peu couvert. On ne se baigne pas, on profite simplement de l’animation. Ce n’est pas une surprise, il y a de nombreux strings ! On poursuit jusqu’à la célèbre Copacabana où l’on mange au bord de la plage.

    Rio de Janeiro

    Il y a beaucoup de monde, de vélos, de skate-board (la route est coupée à la circulation le dimanche). La plage s’étend sur 4,5km de long de sable blanc en formant un bel arc de cercle. On retourne sur Ipanema pour le coucher de soleil.

    Lundi 18 juin, on commence la journée par une balade dans le jardin botanique. On peut ainsi voir les beaux palmiers impériaux, très grands ! La végétation est très luxuriante. Le midi, on mange dans un resto au kilo : on paie le poids de ce qu’on mange après être passés au buffet. Puis on se dirige vers la statue du Christ rédempteur du Corcovado. On monte en petit train au sommet des 704m. La statue du Christ domine la ville. Une boutade populaire assure que si le Christ a les bras ouverts, c’est qu’il attend que les cariocas se mettent à travailler pour applaudir… La vue est majestueuse, encore plus belle que depuis le pain de sucre. On se rend bien compte de la topographie de la ville au bord de la baie et entre les montagnes.

    Rio de Janeiro

    Rio de Janeiro

    Dernière soirée brésilienne dans un restaurant de Lapa, dernière soirée du tour du monde, une belle aventure qui s’achève... en attendant la suivante!

    A bientôt !


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  • Clément en Argentine!

    Clément en ArgenneClément en Argenne


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  • Après notre passage en Bolivie, nous retournons quelques jours en Argentine pour découvrir les célèbres chutes d’Iguazu.

    Après avoir franchi la frontière Bolivie – Argentine le samedi 9 juin, nous redescendons à Salta car nous y avons un vol le lendemain. On passe dans la quebrada que nous avions déjà pu admirer en partie quelques semaines auparavant ;  la route est toujours aussi belle ! On arrive à Salta avec la nuit.

    Dimanche 10 juin, on profite de la matinée pour se balader dans Salta. Et comme quoi le monde est petit, nous tombons sur Mara et Greg, deux américains rencontrés six mois auparavant sur le bateau lors de notre croisière à la baie d’Halong ! C’est assez incroyable… Ils nous apprennent l’existence d’un marché dominical artisanal se tenant non loin de là. On y flâne quelques heures et on partage le repas de midi avec eux. L’heure de se rendre à l’aéroport approche ; on récupère nos sacs à l’hôtel et on saute dans le premier taxi. Vol plutôt désagréable tant la pilote (ça ne peut être qu’une femme selon Gueg) semble prendre un malin plaisir à nous secouer. Bon, il est vrai que la météo à l’atterrissage n’était pas des plus favorables… mais on arrive en un seul morceau, c’est le principal !

    Lundi 11 juin, ayant finement étudié la météo, on décide de repousser d’un jour la visite des chutes. On se balade donc à Puerto Iguazu, petite ville au milieu de la verdure. Le paysage a beaucoup changé par rapport à la Bolivie et au Nord Ouest argentin : ici, c’est la jungle.

    Les chutes d'Iguazu

    On va au mirador des Trois Frontières où la rivière Iguazu se jette dans le fleuve Parana (l’un des plus grands fleuves du monde) et surtout où on aperçoit le Brésil et le Paraguay, de là où on est, c’est-à-dire l’Argentine ! Des petits poteaux portant les couleurs de chaque pays sont visibles. Finalement, il a fait très beau, on espère que ce sera pareil pour le lendemain.

    Les chutes d'Iguazu

    Mardi 12 juin, le minibus de notre excursion internationale (3 pays en une seule journée) vient nous chercher à l’hôtel. Le matin, on va visiter les chutes du côté brésilien. Les chutes sont partagées entre le Brésil et l’Argentine. Le Brésil n’en possède que 30% mais le point de vue sur l’ensemble des chutes est plus panoramique. De nombreux cotias (sorte de raton-laveur) nous accueillent à la sortie du bus : ils réclament à manger mais sont déjà obèses…

    Les chutes d'Iguazu

    On descend sur les passerelles apportant de magnifiques points de vue : la taille et l’étendue des chutes sont impressionnantes. Les passerelles s’approchent de certaines cascades et on sent la puissance de l’eau : ça souffle, ça mouille et ça fait beaucoup de bruit !

    Les chutes d'Iguazu

    Après en avoir pris plein les yeux et les oreilles, on quitte le parc et on va s’en mettre plein le ventre dans un resto brésilien avec buffet à volonté ! Ca nous change des pique-nique dans la chambre d’hôtel… Puis, on repasse une frontière seulement matérialisée par un pont, entre le Brésil et le Paraguay cette fois. Et là, on ne comprend pas bien pourquoi, mais on est lâchés dans des centres commerciaux pendant deux heures ; parait-il qu’il y a de bonnes affaires, notamment au niveau électronique… mais on doute de la qualité des produits paraguayiens alors on ne préfère pas tenter le diable. On attend sagement de reprendre la minibus en direction d’Itaipu, le plus grand (en terme de production électrique) barrage du monde !

    Les chutes d'Iguazu

    Un petit film nous explique sa construction, le partage entre le Brésil et le Paraguay, sa capacité et son mécanisme. Puis, tandis que le soleil se couche, on roule sur le barrage à proximité de ses impressionnantes turbines. Il est temps de rentrer après le nouveau passage des deux frontières.

    Mercredi 13 juin, on retourne voir les chutes mais du côté argentin. On se rend à la gare routière pour prendre un bus qui fait la navette toutes les 20 minutes. Une fois sur le site, on a un peu l’impression d’arriver à Europa Park avec ses pelouses bien tondues, ses petits chemins et ses boutiques de souvenirs. Le parc étant très étendu, il nous faut prendre un petit train pour nous déplacer. Il y a encore de nombreux cotias qui cherchent à manger.

    Première étape : la Gorge du Diable, une énorme cascade de 90m dont les éclaboussures d’eau tellement puissantes ne nous permettent pas de voir le fond. En fait, c’est comme s’il y avait un nuage au-dessus des chutes. Par contre, le bruit se fait bien entendre lui ! Et il y a un endroit où ça mouille bien et bien sûr nous n’avons pas pensé à prendre nos capes…

    Les chutes d'Iguazu

    Ensuite, on va emprunter le circuit de passerelles supérieures. On longe toutes les cascades par au-dessus et on a une nouvelle vue d’ensemble de l’immensité des chutes au milieu de la jungle. On se répète mais c’est vraiment magnifique ! Une véritable merveille de la nature. Un total de 275 cascades côte à côte dont le débit approche les 6 millions de litres par seconde…

    Les chutes d'Iguazu

    Enfin, on emprunte le circuit de passerelles inférieures où on se retrouve cette fois devant les cascades, au niveau de l’eau. On rejoint un petit embarcadère car nous avons prévu de faire un petit tour en bateau pour admirer les chutes de plus près. On grimpe à bord et on nous donne des sacs imperméables pour mettre nos affaires. Au premier passage, calme, on passe tout près des chutes et on se rend bien compte de leurs forces. Avant le second passage, le conducteur s’équipe d’un énorme k-way… On se dit que le 2e passage va être différent. Et en effet, le voilà qui fonce à toute allure directement sous les chutes !!! On n’est pas éclaboussés, on est trempés ! Rien à voir avec les bouées d’Europa Park… Mais la chaleur tropicale va vite nous sécher. En quittant le parc, nous avons la chance d’apercevoir dans un arbre deux magnifiques toucans, l’oiseau emblématique de la région. Nous sommes ravis.

    Les chutes d'Iguazu

    Encore une sacrée journée que nous ne sommes pas prêts d’oublier.

    Jeudi 14 juin, notre avion pour Rio est prévu à 16h25. Nous avons donc encore le temps de profiter un peu de Puerto Iguazu qui est une petite ville très agréable. On décide de visiter un parc animalier qui s’occupe de réhabiliter des animaux de la région. Nous y avons vu de nombreux oiseaux tropicaux notamment 4 différentes espèces de toucan, des rapaces, des perroquets mais aussi des cochons sauvages, des capibaras (les plus gros rongeurs du monde, que nous avions déjà croisé en Amazonie péruvienne), des singes et un alligator. Dernier repas argentin : une bonne viande à la parilla (barbecue cheminée) et on s’envole au paradis, on va à Rio de Janeiro !

    La suite dans la rubrique Brésil.


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  • Voici le dernier pays que je vais vous présenter. J’espère que vous avez aimé découvrir tous ces pays avec moi et que vous avez appris beaucoup de choses.

    La Bolivie est un pays que Guerric, Hélène et moi avons beaucoup aimé.

    Il est beaucoup plus pauvre que le Chili et l’Argentine. On a vu de nombreux enfants dans les rues qui essayaient de vendre des petits objets ou de cirer les chaussures pour gagner un peu d’argent. Ils n’ont pas tous la chance d’aller à l’école.

    En Bolivie, la façon de vie est encore assez traditionnelle. Les femmes portent une jupe épaisse plissée, un chapeau et deux longues tresses dans le dos. J’ai choisi comme vêtements pour les photos un poncho et un bonnet.

    Clément en Bolivie.

    Ce sont des habits chauds car il fait souvent très froid en Bolivie, c’est un pays d’altitude : il se trouve dans les montagnes de la Cordillère des Andes, à une altitude moyenne de 3800m. Je suis même allé dans la ville (de plus de 100 000 habitants) la plus haute du monde ! Elle s’appelle Potosi et est perchée à 4080m d’altitude. On s’essouffle vite quand on fait un effort à cette altitude car il y a un peu moins d’oxygène dans l’air. La capitale du pays s’appelle La Paz mais je n’y suis pas allé.

    Les habitants sont les boliviens, ils parlent espagnol et le quechua, la langue de leurs ancêtres. On paie avec des Bolivianos (bol). Pour trouver le prix en euros, il faut à peu près diviser par 10. Par exemple, pour que vous rendiez compte à quel point la vie n’est pas chère, je vous laisse faire ces petits calculs.

    Une nuit d’hôtel peut valoir 80 Bol. Un jus de fruit frais au marché vaut 4 Bol. Un menu du jour pour une personne dans un restaurant vaut 35 Bol.

    Il y a seulement 7 000 000 d’habitants, c’est pourquoi nous avons traversé de grands espaces déserts ; notamment dans le sud du pays, qui s’appelle le Sud Lipez. Nous avons fait une excursion en jeep sur des chemins de terre, de roches ou de sable et nous avons vu de très beaux paysages : des volcans, des pierres taillées par l’érosion et des lagunes de toutes les couleurs.

    Clément en Bolivie.

    Clément en Bolivie.

    Et surtout, pour finir cette belle excursion, nous avons traversé le Salar d’Uyuni, le plus grand désert de sel du monde. C’était vraiment très joli tout ce sel blanc à perte de vue. On aurait dit de la neige.

    Clément en Bolivie.

    Encore plus au sud, à la frontière avec l’Argentine, les paysages ressemblaient au far-west américain : de grands canyons aux pierres rouges avec des cactus.

    Concernant les animaux, j’ai encore vu de nombreuses vigognes et plein de lamas, des flamants roses, et des viscaches (sorte de lapin mais avec une queue d’écureuil).

    Clément en Bolivie.

    Clément en Bolivie.

    Clément en Bolivie.

    Nous sommes allés voir un spectacle qui présentait des danses et des chants des différentes régions de la Bolivie. La danse et le chant sont des arts encore très présents dans la culture bolivienne, ils sont utilisés pour de nombreuses occasions.


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